Chronicles-of-flocon

Je vous emmerde et je rentre à ma maison.

Il était une fois un Flocon derrière son écran.
Et paf un blog.
Tout beau tout neuf.

God save us.
Même si j'y crois pas.
 
Voilà. C'est tout. Un blog, un de plus perdu dans la blogosphère. Tout aussi ridicule tout aussi inutile. Paix à mon âme. D'après les codes tout à fait sombres et idiots de la communauté inter-blogiale je devrais "normalement" me présenter là. Mais ça ne changera surement pas ta vie de savoir que je m'appelle Germaine, que j'habite à Troufion-sur-Moncul, que ma passion c'est sodomiser un poney. Ah et que ma profession c'est camionneur à plein temps et pédophile à mi-temps parce que oui, j'ai 68 ans et j'aime les enfants. Sérieux mec t'y as cru ? Non quand même pas ça serait décevant de ta part. Moi qui te croyais intelligent. Non t'y as pas cru ? Ah ouf ça me rassure alors. Continuons donc. Si tu n'as pas encore quitté cette page -et dans ce cas tu raterais un apport non négligeable de débilités profondes-, tu peux te rendre compte que jusqu'ici tu n'as eu aucun nom, prénom ou 14 bOoùhgii'. Tout ça pour dire que -wesh gros on arrive au centre du sujet, c'est à dire moi- mis à part ce côté égocentrique, tu ne connaitras rien d'autre. Ni mon prénom pourtant plus sexy que Germaine (dédicasse à toutes les Germaine qui me lisent. Ou pas), ni mon âge, ni ma ville, rien ! Que nenni. Genre t'as besoin de savoir ça pour lire le reste. Et ma main dans ta gueule aussi nan? Autant faire sans. Ah si, une chose.

 
Tu peux m'appeller Flocon.
Enchantée.

Alors heureux ? Ce blog magnifique, mortellement interessant, utile à la France et riche en textes merveilleux ne te racontera pas la vie d'une adolescente depressive au bord du suicide. Non non. Ni même d'un gros kekos qui met des photos de filles à poil, que de toute façon il n'aura jamais (désolée de briser vos rêves les mecs). Non, il sera mieux ! Comme si c'était difficile. Il t'apprendra plein de choses, te montrera des extraits de livres (tu sais, le truc avec des feuilles et des lettres écrites dessus), il sera completé avec des photos. Les miennes le plus généralement. Et .. et c'est tout. Pour le moment.


 
Précision comme ça, ta pub de merde tu te la fous où j'pense et bien profond.
De plus, je ne parle pas aux kikoolol, aux gens ki écriV kom sa (donc en sms, le français est une belle langue profitons en), aux cons, aux fakes (non mais regardez vous mes pauvres. Remettez vous en question, c'est pas possible là), aux emosbangbang, aux pseudos gothiques/metalleux qui pensent qu'ils sont trop dark parce qu'ils écoutent Manson, aux wesh wesh nique ta reum la plupart n'ont aucun dialogue, aux pouffs, aux roux (sauf exceptions, mais si tu n'entres pas dans une catégorie citée au dessus je peux faire abstraction de ta couleur de cheveux), aux gens de moins de 13 ans (autant aller à la crèche), aux gens de plus de 30 ans (Donc au revoir Papy pédophile !), à ceux qui ne sourient jamais, aux gens sans interet, aux égocentriques, aux narcissiques, à ceux qui font du bruit quand ils se mouchent, aux zoophiles, à ceux qui écoutent Tokio Hotel, Rammstein ou Green Day, aux faux punks truerebellesanarchistesj'écouteSumfaurtiouane (ouais mec, Sum 41 c'est pas du punk, désolée de casser le mythe), à ceux qui se croient beaux parce qu'ils ont une boucle d'oreille diamant, à ceux qui {ont fait - font - feront} de la tecktonik (bande de dégénérés ..), à ceux qui inventent des unités d'âge, aux gros lourds qui veulent des commentaires, aux gens bornés qui n'acceptent pas les critiques -Ô combien constructives!- qu'on peut leur laisser, à ceux qui ont leur clavier bloqué en Caps Lock, à ceux qui se prennent pour des photographes / dessinateurs / écrivains, aux moches, aux fans de Twilight (personnellement à chaque fois j'crois que quelqu'un parle de "Toilettes" mais bon..), à ceux dont les parents sont flics ou travaillent aux impôts, à ceux qui ne sont pas abonnés au Journal de Mickey, à ceux qui jouent à des jeux online (encore ici je peux faire abstraction si tu ne parles pas trop le geek), à ceux enfin celles qui aiment les chevaux (Un bon steack, qu'on en parle plus \o/), ...

 
Et j'en passe.
Si tu ne te reconnais pas dans ces catégories, alors on peut peut être parler.
Alors, heureux ?

 
( Mais ça je l'ai déjà demandé je crois. )

 
Let's play.


 
[/Off]
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"HAMM. __ [...] Je bourrai tranquillement ma pipe - en magnésite, l'allumai avec une .. mettons une suédoise, en tirai quelques bouffées. Aah ! (Un temps.) Allons, je vous écoute. (Un temps.) Il faisait ce jour-là, je m'en souviens, un froid extraordinairement vif, zéro au thermomètre. Mais comme nous étions la veille de Noel cela n'avait rien de .. d'extraordinaire. Un temps de saison, comme cela vous arrive. (Un temps.) Allons, quel sale vent vous amène ? Il leva vers moi son visage tout noir de saleté et de larmes mêlées. (Un temps. Ton normal.) Ca va aller. (Ton de narrateur.) Non, non, ne me regardez pas, ne me regardez pas ! Il baissa les yeux, en marmottant des excuses sans doute. (Un temps.) Je suis assez occupé, vous savez les préparatifs de fête. (Un temps. Avec force.) Mais quel est donc l'objet de cette invasion? (Un temps.) Il faisait, ce jour-là je me rappelle, un soleil vraiment splendide, cinquante à l'héliomètre, mais il plongeait déjà dans la .. chez les morts. (Ton normal.) Joli ça. (Ton de narrateur.) Allons, allons présentez votre supplique, mille soins m'appellent. (Ton normal.) Ca c'est du français ! Enfin. (Ton de narrateur.) Ce fut alors qu'il prit sa résolution. C'est mon enfant, dit-il. Aïeaïeaïe un enfant, voilà qui est fââcheux. Mon petit dit-il, comme si le sexe avait de l'importance. D'où sortait il ? Il me nomma le trou. Une bonne demi journée, à cheval. N'allez pas me raconter qu'il y a encore de la population là-bas. Tout de même ! Non, non personne sauf lui, et l'enfant - en supposant qu'il existât. Bon bon. Je m'enquis de la situation à Kov de l'autre côté du détroit. Plus un chat. Bon bon. Et vous voulez me faire croire que vous avez laissé votre enfant là-bas, tout seul, et vivant par dessus le marché ? Allons ! (Un temps.) Il faisait ce jour là, je m'en souviens, un vent cinglant, cent à l'anémomètre. Il arrachait les pins morts et les emportait ... au loin. (Ton normal.) Un peu faible ça. (Ton de narrateur.) Allons, allons, qu'est ce que vous me voulez à la fin, je dois allumer mon sapin. (Un temps.) Enfin bref, je finis par comprendre qu'il me voulait du pain pour son enfant. Du pain ! Un gueux, comme d'habitude. Du pain ? Mais je n'ai pas de pain, je ne le digère pas. Bon. Alors du blé ? (Un temps. Ton normal.) Ca va aller. (Ton de narrateur.) Du blé j'en ai, il est vrai, dans mes greniers. Mais réfléchissez, réflechissez. Je vous donne du blé, un kilo, un kilo et demi, vous le rapportez à votre enfant et vous lui en faites -s'il vit encore- une bonne bouillie (Nagg réagit), une bonne bouillie et demi bien nourrissante. Bon. Il reprend des couleurs -peut être. Et puis ? (Un temps.) Je me fââchai. Mais réflechissez, réflechissez, vous êtes sur terre, c'est sans remède !"


Fin de partie
Samuel Beckett.
 
 
Toujours une bonne raison de se faire la gueule
Encore une bonne raison de se faire la guerre
Tout ce qu'ils veulent, barricadés, rester tout seuls
La haine et la peur, les deux font la paire
Les fumiers d'en face porteront la faute
Car quoi qu'on fasse, l'enfer c'est les autres
A la queue leu leu pousse ton caddie à la chaîne
Pour les jours moelleux même pas la peine d'y penser
Quand on voit que dans la merde
L'homme demeure un loup pour son frère
Ca ressemble à la jungle, parfois je me demande
Quel futur pourri doit nous attendre

Sonnez l'alarme citoyens
Sortez-vous les doigts du fion
Quelle que soit la façon
Réveillons la nation
Que cet air de bavure nous serve de leçon


Allons-y les enfants, cette fois nous voilà partis
Les voleurs d'espoir nous ont fait dériver
Ils se disent un pour tous, on les dit tous pourris
Trop tard pour gueuler, maintenant faut se lever
Entendez-vous lorsqu'ils partent en campagne un à un
Vomir ces tristes candidats qui viennent se pavaner
Jusqu'en bas de chez toi pour refourguer leurs châteaux en Espagne ?
Que demande le peuple ?
Les démagos le savent, la mytho dans la tête
Du promis juré, leurs discours répètent :
"Aujourd'hui l'heure est grave, la faute aux délinquants, aux enfants d'immigrés"
Fiers d'être Français, mate le courage
Pour le Front un paquet d'abrutis a voté
Putain de réalité qui fait monter la rage

Sonnez l'alarme citoyens
Sortez-vous les doigts du fion
Quelle que soit la façon
Réveillons la nation
Que cet air de bavure nous serve de leçon


Demokratie über alles !
Au nom de l'amour sacré de la patrie
Livrée à des traîtres, profiteurs et menteurs
Liberté chérie peu à peu dépérit
Nous glisse entre les doigts et se meurt en douceur
Dis-moi, pourquoi sommes-nous prêts à nous battre nos bourreaux enfileurs de zéros ?
La France pays propice à la parano, ici on s'éclate entre aristocrates.
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Aimer
: v.t. (lat. amare) : Eprouver pour quelqu'un une inclination très vive fondée à la fois sur la tendresse et l'attirance physique; être amoureux.


Ouais. D'accord. Alors c'est ça apparement. Faudrait quand même dire à Madame la rousse (ou Monsieur, peut être que c'est un travesti) que c'est pas vraiment la définition exacte. Enfin c'est seulement une partie, la plus belle la plus attirante la plus .. joyeuse ? Parce que tout ça, certes c'est sympathique. Seulement derrière t'as l'autre côté, le côté sombre jeune padawan.

 
I'm lost but I'm not stranded yet.
 

Ouais, quand t'es pas en couple par exemple. Quand tu vois des gens dans la rue. Quand les couples de ton école ont la merveilleuse idée d'exposer leur amour dégoulinant de bons sentiments, de niaiserie et j'en passe et des meilleures. Des fois tu vois même des gens ininteressants au possible avec un(e) boy/girlfriend. Et tu t'dis que si eux le sont, alors toi aussi tu peux l'être. Mais putain qu'est-ce qu'ils ont de plus que toi ? T'aurais presque envie d'leur faire bouffer leurs mots doux. Des coups d'pied au cul, tout c'que ça mérite ouais ! Mais au fond, c'est juste que t'es jaloux. Jaloux que ça s'passe bien pour eux, pas pour toi. Alors en grand frustré de la vie, tu perds pas une miette de leur bonheur. Tu vis à travers eux. Par substitution. Et tu patientes, en te disant que de toute façon t'aimes pas l'amour. Si seulement c'était vrai.

(C'était le coup de gueule post Saint-Valentin, à vous les studios.)


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