Chronicles-of-flocon

Je vous emmerde et je rentre à ma maison.

 
Voyager.
Un rêve commun à tous quelques soient les opinions et avis.
Depuis tout petit déjà t'as envie de faire le tour du monde.
Quitter Papa, Maman et Doudou, partir. Seul.
Apprendre, ressentir, vivre, survivre, partager.
Des verbes qui te plaisent, que t'as envie d'explorer.
Les cultures, les personnalités, les lieux, les paysages, les traditions, les religions,
les logements, les ambiances, les cuisines, tout.

Et là tu peux pas.
Et c'est frustrant
.


T'as envie de crier au monde entier ta colère.
Pourquoi ?! L'argent.
Mais c'est rien l'argent, on s'en fout !
Toi c'que tu veux c'est partir à l'aventure, sans filet.
Vivre au jour le jour.
La liberté ?
C'est elle que tu recherches, au fond.
Elle qui te fait frissonner d'espoir.
Elle qui te motive.
Etre livré à toi même & aller où bon te semble.
Au gré de tes envies et non celles de quelqu'un d'autre.
Mais tu peux pas, bordel.

Peace mec, t'es jeune.
Y'a le temps pour ça
.

" Ouais mais moi j'veux profiter de ma jeunesse ... "

.
 
Si vous saviez à quel point vous me faites pitié.

A vous croire originaux alors que vous n'êtes que la copie conforme d'un autre qui est lui même le clone de machin, qui lui même ..
A vouloir sortir du lot alors que vous y resterez toujours.
Votre nombrilisme vous ramènera toujours au point de départ.
Cessez de penser à l'image que vous dégagez, à ce que percoivent les autres de vous.
Misérables !
Comme votre vie doit être triste.
Attendre comme un con que quelqu'un vous dicte ce qu'il faut dire, ce qu'il faut penser, comment il faut vous habiller, qui vous devez détester.

D'un côté j'm'en fous moi.
Ca me fait rire
.


MOUTONS.

( Bêêh. )
Je n'crois pas en l'amour.
Je crois à la haine.
Je n'crois pas que c'est en arretant de manger que les populations malnourries iront mieux.
Je crois aux chocos BN.
Je n'crois pas à la fin du monde en décembre 2012.
Je crois en la musique.
Je n'crois pas en moi.
Je crois en mes potes.
Je n'crois pas en Dieu.
Je crois à l'athéisme.
Je n'crois pas en Sarko.
Je n'crois pas plus à son gouvernement.
Je crois à une troisième guerre mondiale.
Je n'crois pas à une prochaine sortie de crise.
Je crois à c'que je vois.
Je n'crois pas au paranormal.
Je crois en la science.
Je n'crois pas en la technologie.
Je crois donc au paradoxe.

Je n'crois pas en l'Homme.


Existe-t-il réellement quelque chose auquel on puisse se raccrocher dans cette hypocrisie permanante ?
Doute, doute, ..
( La liste ci dessus est non exhaustive. )
I

On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
- Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
- On va sous les tilleuls verts de la promenade.

Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L'air est parfois si doux, qu'on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits - la ville n'est pas loin -
A des parfums de vigne et des parfums de bière...


II

-Voilà qu'on aperçoit un tout petit chiffon
D'azur sombre, encadré d'une petite branche,
Piqué d'une mauvaise étoile, qui se fond
Avec de doux frissons, petite et toute blanche...

Nuit de juin ! Dix-sept ans ! - On se laisse griser.
La sève est du champagne et vous monte à la tête ...
On divague ; on se sent aux lèvres un baiser
Qui palpite là, comme une petite bête ...


III

Le coeur fou Robinsonne à travers les romans,
Lorsque, dans la clarté d'un pâle réverbère,
Passe une demoiselle aux petits airs charmants,
Sous l'ombre du faux col effrayant de son père ...

Et, comme elle vous trouve immensément naïf,
Tout en faisant trotter ses petites bottines,
Elle se tourne, alerte et d'un mouvement vif ...
- Sur vos lèvres alors meurent les cavatines ...


IV

Vous êtes amoureux. Loué jusqu'au mois d'août.
Vous êtes amoureux. - Vos sonnets La font rire.
Tous vos amis s'en vont, vous êtes mauvais goût.
- Puis l'adorée, un soir, a daigné vous écrire !...

- Ce soir-là,... - vous rentrez aux cafés éclatants,
Vous demandez des bocks ou de la limonade...
- On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans
Et qu'on a des tilleuls verts sur la promenade



Roman.
Rimbaud
.
.
" You can kill the protester but you can't kill the protest "

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